Le Hamas, déguisé en réfugiés, tente d'évacuer des militants blessés
L'explication a offert une première fenêtre sur le type de détails négociés avec les dirigeants du Hamas, alors même qu'Israël a entamé une campagne de frappes aériennes en réponse au massacre de 1 400 personnes et à la prise de plus de 200 otages par des terroristes du Hamas lors des attaques lancées contre Israël le 7 octobre à partir de Gaza. Le Hamas dirige la bande de Gaza sur le plan politique et dispose également d'une branche armée dont les combattants sont intégrés à la population civile de l'enclave.
Des personnes possédant la double nationalité, la nationalité américaine ou une autre nationalité étrangère se sont rassemblées à plusieurs reprises au point de passage, à la frontière sud de la bande de Gaza, peu après le 7 octobre. Mais pendant des semaines, le point de passage de Rafah est resté fermé. Pendant la majeure partie de cette période, les responsables américains se sont contentés de dire que le Hamas empêchait le départ des ressortissants étrangers et que le groupe avait des exigences déraisonnables.
Vendredi, un haut fonctionnaire de l'administration a fourni plus de détails sur ces demandes, s'adressant aux journalistes sous couvert d'anonymat pour discuter des négociations sensibles. Le responsable a déclaré que le Hamas avait fourni à plusieurs reprises à Israël, aux États-Unis et à l'Égypte des listes de Palestiniens blessés qui devraient être autorisés à partir avec les Américains et d'autres personnes. Mais les vérifications ont montré que nombre d'entre eux étaient des combattants du Hamas.
Le fonctionnaire a déclaré qu'environ un tiers des Palestiniens blessés figurant sur la première liste étaient des combattants du Hamas et qu'il était inacceptable pour les responsables égyptiens, américains et israéliens de les autoriser à quitter Gaza. Les retards se sont poursuivis pendant un certain temps, a déclaré le fonctionnaire, parce que le Hamas a continué à proposer des listes qui se sont avérées inclure ses membres.
