Cinquante otages israéliens détenus à Gaza seront libérés en quatre jours en échange de la libération de 150 prisonniers palestiniens et d'une accalmie dans les opérations militaires israéliennes.
Le bureau du Premier ministre israélien a déclaré que l'accalmie dans les opérations militaires israéliennes serait prolongée d'un jour pour chaque dizaine d'otages libérés. Il n'a pas précisé quand le cessez-le-feu commencerait, mais dans son discours au cabinet, Benjamin Netanyahu a déclaré que les premiers otages devraient être libérés dans les 48 heures suivant l'accord.
Le ministère des affaires étrangères du Qatar a déclaré mercredi que l'heure de début de l'accord serait annoncée dans les prochaines 24 heures et que le cessez-le-feu "permettra l'entrée d'un plus grand nombre de convois humanitaires et d'aide d'urgence, y compris du carburant destiné aux besoins humanitaires".
Le Hamas a confirmé qu'un accord avait été conclu, le qualifiant de "trêve humanitaire" dans le cadre de laquelle 150 femmes et enfants palestiniens seraient libérés des prisons israéliennes. Le mouvement militant a déclaré que l'élargissement des livraisons humanitaires faisait également partie de l'accord, de même que l'arrêt des sorties aériennes israéliennes au-dessus du sud de la bande de Gaza pendant la pause de quatre jours, les sorties au-dessus du nord de la bande de Gaza étant limitées à six heures par jour. Selon la déclaration du Hamas, Israël a accepté de n'arrêter personne à Gaza pendant la durée de la trêve temporaire.
Pour que les conditions de l'accord soient respectées de son côté, le Hamas devra veiller à ce que les 50 otages atteignent les frontières de Gaza en toute sécurité, ce qui représente un défi logistique majeur. Le groupe a précédemment indiqué, au cours des négociations, qu'il ignorait la localisation exacte de chaque otage en raison des différents groupes qui les détiennent sur le territoire.
